Enfin ! Avec le Décret du 4 décembre 2024, le Contrat d’Engagement Educatif a connu une revalorisation.
Il passe ainsi de 2,20 fois le SMIC à 4,30 fois (soit environ 52€ brut par jour).
Cette revalorisation tant attendue amène à questionner à nouveau le statut du volontaire porté par le SEP-UNSA.
Un CEE ou un salaire ?
Que les choses soient claires… le CEE n’est pas un salaire.
C’est une indemnisation visant à reconnaître l’engagement volontaire des animateurs.es qui exercent occasionnellement des missions éducatives.
L’appel à des équipes composées de volontaires est une pratique historique et structurante de la filière animation.
Les animateurs.es Titulaires des Brevets d’aptitudes (BAFA et BAFD) exercent leurs missions aux côtés des professionnels (BP, DE, DES, Diplômes universitaires, …). Du moins, c’est comme cela que ça devrait être !
Depuis 2 ans, le SEP-UNSA siège dans les groupes de travail (GT) du comité de filière.
Au cours de ces GT, nous avons mis en avant d’une part la nécessité de reconnaître et de valoriser la filière professionnelle et, d’autre part l’intérêt de soutenir le volontariat.
Un pas vers la reconnaissance des volontaires…
A l’heure où l’on parle beaucoup d’engagement des jeunes, il serait bon d’envisager un statut clair pour le et la volontaire dans le champ de l’animation.
La reconnaissance de la filière professionnelle et la reconnaissance d’un statut de volontaire sont concomitantes. Mais il est nécessaire de distinguer clairement les rôles, les fonctions et les statuts des volontaires.
Pour le SEP-UNSA, le CEE est un contrat dédié aux volontaires qui s’engagent sur les temps de vacances. Il ne peut être un « contrat de travail » au rabais.
Ce décret est l’aboutissement de nombreuses réunions et de groupes de travail au sein du comité de filière. Bien qu’insuffisante, cette revalorisation était très attendue et nous nous félicitons de l’accueillir. Néanmoins, il y a encore du chemin à faire pour que l’animation volontaire soit dédiée aux temps des vacances.
Pour rappel, le SEP-UNSA revendique :
- La reconnaissance d’une filière professionnelle avec la reconnaissance dans le code de l’action sociale et des familles du BPJEPS comme niveau de référence ;
- La création d’un statut du volontaire ;
- La montée en compétence et l’ouverture de formations pour les personnels recrutés avec un BAFA ou un BAFD mais en poste à l’année.
