Ne soyons pas naïfs !

Les Assises de l’Animation arrivent au moment où l’on constate la mobilisation des animateurs fédérés en collectifs, mais aussi l’hétérogénéité de leurs revendications qui illustrent leur manque de structuration et d’information sur leurs droits…


Organiser les assises de l’animation sans la représentation officielle des syndicats de salariés, en se contentant d’une consultation préalable, interroge fortement sur « la place de la représentation des salariés » dans un projet négocié seulement entre l’Etat et les employeurs.

Un modèle économique de référence ?

Un des enjeux aujourd’hui n’est pas seulement celui de construire « un nouveau modèle économique pour les associations d’éducation populaire » (et pas seulement !) mais de considérer d’une part qu’il faut le construire AVEC les représentants des salariés (faire avec c’est différent de faire pour) et surtout dans un cadre : celui du DIALOGUE SOCIAL. 


Un espace pour le SEP de faire valoir son expertise et ses propositions sur ce sujet.
 

Les assises doivent pouvoir souligner que le champ de l’animation recoupe et intègre celui du champ de l’économie sociale et solidaire…. Et donc que le MODÈLE économique doit au moins s’y référer…. C’est à cet endroit que le SEP demande la reconnaissance du SIEG comme Service d’Intérêt public par l’Etat. Mais le gouvernement n’incite qu’à un seul modèle de référence celui de l’ENTREPRISE associative !

                                                                                                          L’équipe du SEP