Le SEP reçu à l’Élysée
Une convention citoyenne sur les temps de l’enfant, ça pourrait être une bonne idée même s’il faut rester vigilant !
C’est enfin l’occasion de réfléchir en même temps aux 3 piliers de l’éducation : la famille, l’école et nous, globalisés sous le nom de « lieux tiers ».
Nous, les acteurs des temps péri et extra scolaire dont l’Éducation Populaire fait partie. « 90 % des enfants de 3 à 10 ans participent de façon régulière à au moins un temps péri ou extrascolaire : accueil périscolaire, accueil en centre de loisirs, pratique d’activité(s) encadrée(s) en club ou en association. (CAF 2021) ». Ces moments représentent 25% de leur temps éveillé (plus que le temps passé à l’école) et qui s’occupent d’eux ? En grande partie des animateurs et des animatrices.
Si on parle des temps de l’enfant, on le fait nécessairement avec celles et ceux qui les voient au quotidien dont les professionnel.le.s de l’animation et les associations et mouvements de Jeunesse et d’Éducation Populaire.
D’ailleurs « Le Conseil Économique Social et Environnemental devra veiller à inclure tous les acteurs concernés : enseignants, chefs d’établissement, parents, élus locaux, associations sportives et culturelles, experts médico-sociaux et économiques. Une attention particulière sera portée à la parole des enfants et des adolescents eux-mêmes, afin que leurs expériences et attentes soient pleinement intégrées dans les propositions. »
Dites-donc Monsieur le premier ministre, vous n’auriez pas oublié quelqu’un ?
C’est donc bien décidé à faire rattraper cette injustice que nous nous sommes rendus à l’Élysée ce jeudi 22 mai. Le SEP était reçu avec l’UNSA Éducation par le conseiller Éducation du président de la République. Une occasion de pointer les grands absents de la note de saisine et le besoin criant de considération pour nos métiers.
La réponse est oui : oui les animateurs doivent être entendus par la convention citoyenne, oui les temps péri et extra-scolaires sont fondamentaux, oui les associations sont incontournables et doivent le rester. Maintenant, on poursuit la veille et on attend le carton d’invitation des professionnel.le.s de l’animation parce que nous avons beaucoup de choses à dire :
– Sur les conditions de travail,
– Sur les diplômes et l’accès à la formation professionnelle,
– Sur la complémentarité éducative,
– Sur les financements des associations,
– Et plus encore.
Ecrivez-nous vos suggestions pour la prise en compte de nos métiers dans la « structuration des temps de l’enfant »
et n’oubliez pas d’adhérer car seule l’action collective est efficace.